Pythie -
L'Homme Probable
La lumière blanche, froide des plateaux TV occupe l’espace scénique. 15 ans s’écoulent au court du récit de Xavier Salers et de la Pythie, deux réalités s’installent alors : l’avant et l’après incarcération. Le décalage avec le réel et les temporalités du texte laissent la lumière dans une position instable.
Au sein de la fiction de « Pythie », la ligne de conduite à suivre pour la lumière semble être de « ramener du réel et du quotidien ». En s’inspirant des images de plateau télévisé, de grotte ou encore de
squat dans divers espaces temporels : 15 ans avant, 15 ans après.
Les détails du plateau doivent être montrés, le sol blanc brillant laisse apparaître les coulisses. Un ailleurs constamment éclairé, permet aux regards du spectateur de divaguer. Un rythme s’installe dans la globalité de plateau, les coulisses et l’espace de jeu ne font qu’un. Les techniciens et comédiens ne sortent pas du cadre « plateau » et s’intègrent dans l’image globale de la scène. L’usage de la vidéo rythme les flashbacks et les parallèles. La collaboration avec Cindy Lo, vidéaste sur le projet, tient dans le lissage des transitions vidéo-lumière. A la fin du spectacle des élans surréalistes surgissent, il offre la possibilité d’une autre réalité celle de Delphes et de ces excès.
A la suite de la création, un travail d'adaptation technique de la pièce s'est avéré essentiel. Il fallait que la pièce puisse jouer dans toutes les conditions possibles (théâtre, squate, lieu d'exposition...). Nous avons procédé, avec Hélène Lallemand, (à la mise en scène sur le projet) à un élagage considérable de la conception lumière.
© Garance Li
. La lumière blanche, froide des plateaux TV occupe l’espace 15 ans s’écoulent au court du récit de Xavier Salers et de la Pythie, deux réalités s’installes alors : l’avant et l’après incarcération. Le décalage avec le réel et les temporalités du texte laissent la lumière dans une position instable.
La ligne de conduite dans la fiction de la Pythie semble être de ramener du quotidien, en s’inspirant des images de plateau télévisé, de grotte ou encore de squat dans divers espaces temporels.
Les détails du plateau doivent être montré, le sol blanc brillant laisse apparaître les coulisses. Un ailleurs constamment éclairé, permet aux regards du spectateur de divaguer. Un rythme s’installe dans la globalité de plateau, et dans les coulisses également. Les techniciens et comédiens ne sortent pas du cadre « plateau » et s’intègrent dans l’image globale. L’usage de la vidéo rythme les flashbacks et les parallèles, la collaboration avec Cindy Lo, vidéaste sur le projet, tient dans le lissage des transitions vidéo-lumière. A la fin du spectacle des élans surréalistes surgissent, il offre la possibilité d’une autre réalité celle de Delphes et de ces excès