Brûler des Voitures - Compagnie Pas de Quartier !
Jeune compagnie de théâtre, Pas de Quartier ! Décide d'innover un champs spatial différent. Brûler des Voitures - Matt Hartley - dessine trois espaces, trois appartements ou le public peut s'installer tout autour. Les tabourets distribués a l'entrée permettent au spectateur de décider de sa place au sein de cet espace. Il pourra aussi se déplacer avec son tabouret pendant le spectacle. Autant dire que les choix de directions de lumière ont été rapides, la moindre source au sol éblouie le public, un angle trop prononcé aveugle également. Tous les projecteurs étaient en douche afin de faire profiter l'ensemble du public autour des trois appartements.
. La lumière blanche, froide des plateaux TV occupe l’espace 15 ans s’écoulent au court du récit de Xavier Salers et de la Pythie, deux réalités s’installes alors : l’avant et l’après incarcération. Le décalage avec le réel et les temporalités du texte laissent la lumière dans une position instable.
La ligne de conduite dans la fiction de la Pythie semble être de ramener du quotidien, en s’inspirant des images de plateau télévisé, de grotte ou encore de squat dans divers espaces temporels.
Les détails du plateau doivent être montré, le sol blanc brillant laisse apparaître les coulisses. Un ailleurs constamment éclairé, permet aux regards du spectateur de divaguer. Un rythme s’installe dans la globalité de plateau, et dans les coulisses également. Les techniciens et comédiens ne sortent pas du cadre « plateau » et s’intègrent dans l’image globale. L’usage de la vidéo rythme les flashbacks et les parallèles, la collaboration avec Cindy Lo, vidéaste sur le projet, tient dans le lissage des transitions vidéo-lumière. A la fin du spectacle des élans surréalistes surgissent, il offre la possibilité d’une autre réalité celle de Delphes et de ces excès